SCÈNES DE LA VIE CONJUGALE

d'Ingmar Bergman

Ingmar Bergman est né à Uppsala en Suède le 14 juillet 1918 et meurt le30 juillet 2007 sur l’île de Farö. Metteur en scène, réalisateur et scénariste prolifique et également directeur du Théâtre National de Stockholm.

Nous lui devons plusieurs incontournables comme Le Septième sceauPersonaLes fraises sauvages, (introspection psychologique), Cris et chuchotementsFanny et Alexandre (introspection familiale) et Scènes de la vie conjugale pour son étude du comportement des couples.

 


 

2021

du 3 au 5 MAI - Étape de travail N° 1, Théâtre de Chaoué 

les 6 et 7 MAI - Étape de travail N° 2, Théâtre La Fonderie (72)

du 15 au 26 NOVEMBRE - Étape de travail N° 3, Résidence de création, Théâtre de Chaoué

 

2022

du 14 FÉV. au 2 MARS - Résidence de création, Théâtre La Fonderie, Le Mans (72)

JEUDI 3 MARS (14h) et VENDREDI 4 MARS (14h) - Présentation d'une maquette à destination des professionnel.les, Théâtre La Fonderie, Le Mans (72)

 


Mise en scène Pierre Bacheviller

Avec Margaux Desailly et Maël Besnard

Création sonore Emmanuel Six

Création lumière et scénographie Bruno Teutsch

Photographie et vidéo Tristan Fauvel

Collaboration artistique Pablo Melocco

« Scènes de la vie conjugale » d’Ingmar Bergman, mise en scène Pierre Bacheviller

Les dialogues quotidiens d’un couple presque parfait. L’ordinaire d’une vie conjugale idéale avant l’orage. Puis la vie calme tourne à l’ennui, la platitude tourne au drame. La plaie vive de la rupture, l’espoir vite déçu d’une vie nouvelle, la culpabilité et la violence font vivre à Johan et Marianne les plus difficiles moments de leur existence. (extrait du résumé du texte intégral, édition Gallimard)

Scènes de la vie conjugale est une série télévisée suédoise sortie en 1973, devenue un film en 1974, écrits et réalisés par Ingmar Bergman. Le scénario est découpé en 6 parties (épisodes ou chapitres selon le format) et décrit, en autant d’étapes, vingt années d’un couple marié. Chacune des parties propose un thème différent et fait avancer le récit en creusant pleinement l’axe choisi.  

 
Malgré une forme de récit plutôt classique, Ingmar Bergman trouve sans cesse des vérités à faire surgir, comme une interruption du silence. Ces vérités font de Marianne et Johan d’étranges enfants, de naïfs monstres ou de simples étrangers. La force du propos tient à ce mélange, qu’évoque Bergman :

" Ils sont anxieux, gais, égoïstes, sots, gentils, sages, désintéressés, affectueux, emportés, tendres, sentimentaux, insupportables, aimables. Le tout dans un unique mélange.

Voyons maintenant ce qui se passe.

J’ai mis trois mois pour écrire cette œuvre, mais il m’a fallu un temps assez long de ma vie pour la vivre. Je ne suis pas certain que cela aurait été mieux si c’était le contraire qui s’était produit bien que cela eût été plus élégant. J’ai éprouvé comme de l’affection pour ces gens pendant que je m’intéressais à eux. Ils étaient quelquefois passablement adultes. Ils disent bien des sottises et, parfois, certaines choses raisonnables. "

Soutiens : le Théâtre de Chaoué, La Fonderie (Le Mans)

Aides à la création : la Région Pays de la Loire pour l'aide à la création d'une maquette et la DRAC Pays de la Loire /"France Relance"